Nouvelle pigmentation
Mouvement artistique créé en 1986 par Hermann Amann (1934-2020) et des artistes tels que Jean Luc Herman (1936-2014), Michel Léonardi (1951), Quentin Quint (1943-2011), Madeleine Weber (1933), Roland Weber (1932-1988).
Le terme générique découle des mouvements Jacob ou la persuasion et Nouvelle rupture pigmentaire qui le préfigure. Il apparait après une série de manifestations dans les années 80 à la Galerie Spiess telles que Ecriture de la peinture (1983), Mouvement de la lumière mouvement de la couleur (juillet 1984), La forme (octobre 1984)
Ce collectif d’artistes apporte une nouvelle réflexion picturale avec de nouvelles formes et techniques, cherchant à libérer la peinture du système prismatique. L’objectif est de montrer la puissance de la couleur à travers la peinture.
Pour ces artistes, la couleur n’est pas un accessoire, c’est le sujet même de la peinture, c’est une fin en soi et non un moyen. Ils cherchent à peindre l’Etre Couleur lui-même.
Ce mouvement s’attache à explorer l’intériorité de la couleur, son énergie et sa puissance créatrice. La couleur n’est plus là pour faire rêver, elle est appréhendée pour sa présence et s’impose dans un espace mental nouveau.
Dans son espace supérieur, la couleur existe au-delà de la lumière et, par son autonomie, génère la forme. Cette perception permet une relecture de toute la peinture et encore plus particulièrement de celle de la modernité. La conscience du mouvement des pigments définit l’espace Nouvelle Pigmentation.
Spiess Seconde Modernité
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